Construction d'une centrale éolienne

Le projet prévoyait l'installation de cinq éoliennes, d'un poste électrique (sous station) pour le raccordement au réseau électrique local, ainsi que d'une piste d'accès de 4000m aux éoliennes et à la sous station permettant aux poids lourds l’acheminement du matériel en phase construction, et aux véhicules légers de réaliser l'entretien en phase exploitation.

Investigations in situ

Pour chaque éolienne:

• 1 sondage carotté descendu à 30 m de profondeur,
• 1 sondage destructif avec essais pressiométriques descendu à 30 m de profondeur,
• 1 fouille de reconnaissance géologique menée à la pelle mécanique jusqu’à 3 m ou au
  refus,
• 1 essai de perméabilité de type Matsuo,
• 2 profils géophysiques par tomographie électrique de 100 m de longueur,
• 1 mesure de la résistivité thermique. 

Pour les éoliennes déplacées durant le projet, 2 sondages destructifs avec essais pressiométriques descendu à 12 et 20 m de profondeur ainsi qu'1 profil géophysique par tomographie électrique de 100 m de longueur ont été nécessaires en complément.

Suite des investigations

Pour la sous-station :

• 1 sondage destructif avec essais pressiométriques descendu à 10.5 m de profondeur,
• 2 fouilles de reconnaissance géologiques menées à la pelle mécanique jusqu’à 3 m,
• L’équipement en piézomètre du sondage,
• 1 profil géophysique par tomographie électriques de 100 m de longueur,
• 1 mesure de la résistivité thermique.

Pour les pistes:

• 2 fouilles de reconnaissance géologiques menées à la pelle mécanique jusqu’à 3 m ou
  au refus.

Essais en laboratoire

Les analyses en laboratoire suivantes ont permis de vérifier la classe d’arase des matériaux et
leur classification selon la norme NF P11-300 et les recommandations LCPC-SETRA:

• 36 essais d’identifications (teneur en eau, granulométrie et sédimentométrie, limites
  d’Atterberg ou VBS),
• 3 essais de compression simple RC sur des échantillons rocheux,
• 5 mesures de la teneur en sulfate (agressivité vis-à-vis du béton),
• 9 essais proctor.