16/12/2024

SCARAFAGIO RAFFARIN DA CUNHA FORMAL (C)Ruhier Lionel 231215 VO OC

16/12/2024

Portrait collectif | "Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin"

Telle pourrait être la devise de Jérôme, Louis, Marie et Simon, collègues toulousains représentant quatre des douze domaines d’expertise du Groupe Fondasol en France: l’hydrogéologie, la géothermie, la géotechnique et la pathologie des structures et des matériaux.

Au-delà des liens humains forts noués depuis 2022 autour de leurs points communs que sont la volonté de bien faire, la ténacité, la confiance mutuelle, la solidarité et l’humour, Jérôme, Louis, Marie et Simon symbolisent l’atout que représente la mixité de nos domaines d’expertise, qui les rend capables d’œuvrer sur de nombreux sujets (multi) techniques.

De g. à d.: Louis, ingénieur en hydrogéologie/géothermie – Marie, ingénieure en géotechnique – Simon, technicien en Pathologie des Structures et des Matériaux – Jérôme, responsable d’activité Hydrogéologie pour le Sud-Ouest. ©Lionel Ruhier

Marie, la géotechnicienne du groupe

RAFFARIN Marie (C)Ruhier Lionel 231215 VO3 OF

Comme le résument ses collègues, Marie, ingénieure en géotechnique, définit les caractéristiques des sols, mesure leur capacité portante et adapte les ouvrages géotechniques en vue d’assurer la stabilité et la pérennité des futures constructions.

En presque 3 ans à l’agence Fondasol de Toulouse, Marie a œuvré sur une grande variété de projets en géotechnique. Elle suit notamment le projet de ligne C du métro de Toulouse, qui nécessite des ouvrages géotechniques conséquents au regard de la profondeur des stations: 60 m!

La dimension "eaux souterraines/pluviales" étant souvent présente dans ses missions, elle collabore régulièrement avec ses collègues de l’hydrogéologie, tandis que certaines missions d’expertise en G5 sont l’occasion de solliciter l’équipe Pathologie des structures et des matériaux.

Marie intervient également sur des études de stabilité pour des projets en remblais/talus, pour lesquelles elle sait pouvoir s’appuyer sur la cellule Géologie et Risques naturels pour un avis d’expert.

NDLR : Ils se sont prêté leur matériel, saurez-vous réattribuer les bons éléments à chacun ?

Louis et Jérôme, le binôme hydro/géothermie

SCARAFAGIO FORMAL (C)Ruhier Lionel 231215 VO RO

Spécialistes de l’eau dans le sous-sol, Louis, ingénieur en hydrogéologie/géothermie, et Jérôme, responsable d’activité Hydrogéologie pour le Sud-Ouest, ont pour mission de sécuriser les projets au regard des facteurs eaux souterraines et de surface. Ils sont également en mesure d’accompagner l’exploitation de la ressource eau dans les projets, via la géothermie jusqu’à 200m de profondeur.

En phase études ou exé, l’apport des hydrogéologues est essentiel aux géotechniciens pour appréhender les eaux souterraines et les eaux pluviales dans le dimensionnement de leurs ouvrages. Ainsi, Jérôme et son équipe définissent les niveaux caractéristiques de nappe, dimensionnent la mise hors d’eau des fouilles dans le cadre de travaux de terrassements, modélisent l’impact d’un projet sur les aquifères – un savoir-faire précieux pour l’ensemble des équipes!

Plus naturaliste, l’hydrogéologie dite patrimoniale fait également partie des missions récurrentes de Jérôme et son équipe: leurs études d’impact permettent de définir l’exploitation et la préservation de la ressource existante, dans le cadre du captage d’eau potable ou de la recherche de ressources en eau pour les industriels.

Sans oublier la dimension réglementaire, avec les dossiers Loi sur l’eau.

Arrivé lors du lancement de notre offre d’accompagnement géothermie, Louis est d’ores et déjà intervenu sur près de 50 projets de géothermie, pour lesquels il a contribué à évaluer le système le plus adapté aux besoins du projet et aux contextes géologique et hydrogéologique du site.  Un rythme qui s’est accéléré début 2024, quand Fondasol a été agréé pour les expertises en matière de Géothermie de Minime Importance sur l’ensemble du territoire national!

Les études de pré-faisabilité et de faisabilité que mène Louis visent à préconiser la ressource et le type de système à privilégier: ouvert (solution d’aquathermie) ou fermé (champ de sondes géothermiques verticales - SGV).

Pour chaque système, Louis accomplit les mesures in-situ idoines: les essais de pompage pour l’aquathermie ou les tests de réponse thermique (TRT) pour les champs de SGV. Effectué grâce à un module spécifique (Fondasol en possède 6), le TRT permet de caractériser les propriétés thermiques moyennes du sous-sol sur le site étudié.

Louis réalise également la partie géomodélisation, en simulant notamment l’évolution du sous-sol et de sa conductivité thermique sur 25 à 30 ans, de façon à optimiser le dimensionnement des champs de sonde, et accompagne ensuite le suivi de travaux des projets.

Simon, l’enquêteur du bâtiment

DA CUNHA Simon (C)Ruhier Lionel 231215 VO OC

"Enquêteur du bâtiment": voilà une belle définition du métier de Simon, technicien en pathologie des structures et des matériaux.

Dans le cadre de projets de réaménagement, Simon intervient en effet sur des bâtis dont les propriétaires ne sont pas en possession des plans d’exécution ou de ferraillage exhaustifs. Sa mission est alors de mener les campagnes de reconnaissance et d’investigations qui serviront à identifier les structures en place, déterminer le fonctionnement de la structure, évaluer la capacité portante des éléments structurels et étudier les possibilités de modification du bâtiment.

Dans le cadre de projets de réaménagement, de réhabilitation ou encore de réaffectation, Simon intervient en effet sur des bâtis dont les propriétaires ignorent partiellement ou totalement le fonctionnement structurel. Sa mission est alors de mener des campagnes de reconnaissances et d’investigations permettant de répondre aux questions les plus essentielles: comment porte le bâtiment? De quelles natures sont ses éléments structurels? Comment sont ferraillés les planchers, les poutres et les poteaux?

Autant de questions qui permettent de définir in fine la capacité portante du bâtiment et d’en déduire le potentiel.

Dans sa mallette d’enquêteur, Simon dispose de nombreux outils non destructifs (radar, Ferroscan©, imagerie haute résolution, scléromètre, endoscopie…) et destructifs (perforateur-burineur, carotteuse, disqueuse…). Tous ces outils se complètent: par exemple, une imagerie radar vise à identifier la position de l’acier et à estimer son enrobage, mais pas sa nature ni sa section.

La même mallette permet également à Simon de réaliser des relevés de désordres, tous matériaux et ouvrages confondus, recherches bien souvent associées à d’autres expertises du Groupe!

Saurez-vous imaginer des exemples d’interactions entre leurs métiers?

Img 20180606 155725 800

Il est des interactions courantes entre nos domaines d’expertise. Ainsi, pour la plupart des constructions de bâtiments comprenant 1 à 3 niveaux de sous-sol, la nappe risque d’intercepter les fondations, requérant que nos hydrogéologues caractérisent les niveaux de nappe, dimensionnent la mise hors d’eau des fouilles (et établissent un dossier loi sur l’eau); autant d’actions qui permettront aux géotechniciens de prendre en compte le facteur eau et son impact sur la capacité portante du sol dans leurs calculs et modélisations des solutions proposées. Autre sujet d’échange récurrent entre nos deux départements: la gestion des eaux pluviales dans un projet, avec pour objectif de veiller à l’imperméabilité des ouvrages enterrés.

Une autre illustration est celle des murs de soutènement: ces ouvrages courants dans notre quotidien présentent souvent au fil des ans des désordres, dont les causes les plus fréquentes sont une rupture géotechnique et/ou structurelle ou l’absence de prise en compte de l’eau. Autant d’enquêtes à mener par nos spécialistes en géotechnique, pathologie des structures et des matériaux ou hydrogéologie!

Dernier exemple, moins fréquent: quand la nappe s’infiltre dans le sous-sol d’un bâtiment, nécessitant une reprise en sous-œuvre! Sont alors sollicités conjointement nos experts en hydrogéologie et pathologie des structures et des matériaux, ces derniers ayant pour mission d’identifier le dallage et la structure du bâtiment, informations à recroiser avec celles sur la nappe pour une proposition commune.

Des bénéfices de collaborer ensemble

SCARAFAGIO RAFFARIN DA CUNHA FORMAL (C)Ruhier Lionel 231215 VO FU

Il y a bien évidemment l’intérêt, quand les domaines d’expertise diffèrent, de pouvoir appréhender un projet, une problématique technique, sous un angle et avec un regard différents du sien.

En enrichissant ses connaissances sur d’autres domaines d’expertise, ces échanges permettent de préciser plus finement le besoin de son client pour l’orienter vers une solution plus globale et efficiente. Cette ouverture d’esprit favorise à mesure la capacité à intervenir sur un vaste champ de sujets techniques, et étend en regard la variété des projets et problématiques traités… ou tout simplement à transposer les bonnes pratiques de l’équipe voisine dans son quotidien!

La recette pour bien s’entendre et collaborer entre collègues? Une bonne dose de convivialité et d’humour; un grain de curiosité et d’intérêt pour ses voisins et leurs missions; une clarté limpide et un respect éprouvé des périmètres et compétences de chacun; une totale absence de jugement. Nos métiers n’étant pas exempts de tout stress, c’est cette même recette qui permet de relativiser et de se sentir épaulés dans les moments difficiles!

Et leur relation avec le Groupe Fondasol?

Au-delà de leur rencontre professionnelle, Jérôme, Louis, Marie et Simon apprécient tout particulièrement la polyvalence des domaines d’expertise proposés par le Groupe, ses compétences techniques et son réseau d’experts, la qualité de son ingénierie.

Outre la géotechnique, l’hydrogéologie, la géothermie et la pathologie des structures et des matériaux, sont ainsi représentés à Toulouse l’ingénierie des sites et sols pollués, les études de structures et, côté géotechnique, les analyses en laboratoire, le terrassement et la géotechnique routière, la conception géotechnique au service des grands projets. Et les géophysiciens, géologues ou spécialistes du BIM ne sont jamais loin si besoin.

Jérôme, Louis, Marie et Simon soulignent aussi la confiance donnée, qu’on soit junior ou qu’on ait un parcours atypique, et le droit à l’erreur associé, sous réserve bien évidemment de prouver sa motivation et mouiller le maillot.

Et de préférence pas en solo, car rappelons-nous:

"Seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin!"

Partager cet article sur : LinkedIn Twitter